C’est quoi HAVOBA ?
FORMER & ACCOMPAGNER
Le Handball, le Volley-ball et le Basketball français unis au service de l’international
Sous l’impulsion de l’Agence Française de Développement et des Fédérations Françaises de Handball, Volley-ball et Basketball, la Fondation HAVOBA, sous égide de la Fondation du sport Français (FSF) a pour objectif de contribuer au développement de l’impact social de ces 3 disciplines sur le continent Africain.
La Fondation HAVOBA rassemble de multiples acteurs et c’est maintenant au tour de Charlotte Feraille, déléguée générale de la Fondation du Sport Français (FSF), de nous parler de son rôle au sein de ce superbe projet.
Quel rôle a joué la Fondation du Sport Français pour la Fondation HAVOBA ?
La Fondation du sport français a permis à HAVOBA d’exister en tant que fondation et elle permet aujourd’hui à celle-ci de bénéficier d’une administration structurée pour répondre aux attentes du principal financeur qui est l’Agence française du développement (AFD). Nous abritons HAVOBA. Abriter, cela veut dire fonder pour autrui et faire le prêt de la reconnaissance d’utilité publique qui est celle de la Fondation du Sport Français. Nous avons aussi permis l’administration du mécénat puisque lorsqu’on crée une fondation, l’objectif est bien sûr de récolter des dons pour la cause que l’on défend.
Pourquoi la FSF a accepté ce challenge ?
Ce qui a mené à cette entente, c’est le fait que le programme HAVOBA est né du sommet mondial Afrique-France après les Jeux de Tokyo. La volonté était d’organiser le transfert de compétences à l’étranger et notamment en Afrique, dans une dynamique de solidarité internationale. Et c’était important pour nous, en tant que seule fondation reconnue d’utilité publique et “abritante” dans le sport, de se positionner pour accompagner ce projet et le rendre possible.
Qu’est-ce qui pour vous signifierait que ce projet soit réussi ?
Ce qui ferait que ce projet soit une réussite, c’est le fait que d’une part il se concrétise, et c’est en très bonne voie. Et d’autre part qu’il arrive à faire la démonstration que des solidarités peuvent se mettre en place pour continuer à organiser le transfert de compétences. Cela permettra aux jeunes et aux bénéficiaires d’accéder plus facilement à la pratique sportive, d’y accéder d’une manière mieux encadrée, mieux adaptée pour permettre aux jeunes filles de s’insérer dans la société sportive, et bien entendu de disposer de matériels et de terrains qui sont propices à la pratique.
Unir les fédérations, est-ce une plus-value ?
Oui, car il me semble que c’est important dans une dynamique d’amplification des pratiques sportives, d’accès à la pratique sportive pour tous, de laisser le choix des pratiques que l’on propose. On peut être un jeune garçon et avoir envie de faire du handball, on peut être une jeune fille et adorer le volley tout en détestant le handball. Le fait qu’on organise cette solidarité de manière conjointe permet une diversité des pratiques et ouvre le champ des possibles. Cette union est donc plus que bénéfique.
Quels sont les autres projets en cours au sein de la Fondation du sport français ?
Nous sommes actifs aujourd’hui sur l’aide aux sportifs de haut niveau français dans la perspective des grandes compétitions. On a eu 609 sportifs accompagnés, dont près de 300 qui ont participé aux Jeux olympiques et paralympiques cet été. 70% des médaillés ont bénéficié d’une aide de notre part, ce qui veut dire que l’aide aux athlètes a été absolument structurante. Dans la réussite du sport français, on a un dispositif d’aide aux clubs. Il faut donner plus de moyens à ces derniers pour accueillir les nouveaux pratiquants, toujours mieux encadrer, toujours mieux former les jeunes, parce que c’est la condition pour que le sport fasse son job et remplisse la promesse de France enfants, de France soudée, qui étaient celles des Jeux, finalement. On a également d’autres fondations sous égide qui sont portées par des fédérations, dont des fédérations qui sont membres de la Fondation HAVOBA, mais cette fois-ci avec la perspective soit d’installer une solidarité vis-à-vis de projets tiers, soit de contribuer au financement d’actions sociales et qui nécessitent des apports supérieurs pour pouvoir être conduites sur l’ensemble du territoire.